L’art est partout en Martinique, des très belles peintures murales ornant les rues de Fort-de-France jusqu’aux rythmes de la danse traditionnelle du bèlè, en passant par la poterie, les textiles et les sculptures créés par des artisans.
Dans les années 1970, les peintres de la Caribbean Negro School ont produit des œuvres explorant leur héritage africain. Une décennie plus tard, le groupe d’artistes Fromajé proposait une esthétique typiquement caribéenne.
Aujourd’hui, des galeries présentent des œuvres d’artistes caribéens et internationaux. L’une d’elles est la Fondation Clément, un espace multimédia établi dans une plantation historique.
De grands écrivains martiniquais comme Édouard Glissant, Joseph Zobel et Patrick Chamoiseau ont signé des ouvrages essentiels sur l’histoire et l’identité des Caraïbes, alors que Aimé Césaire, poète, dramaturge et homme politique, a cofondé la Négritude, un important mouvement littéraire. Le musée Aimé Césaire à Fort-de-France est d’ailleurs dédié à sa vie et à son œuvre.
La cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy a mis en lumière l’histoire des Noirs et les problèmes de justice sociale en réalisant des films tels que Sugar Cane Alley (1983) et A Dry White Season (1989).
L’histoire de la Martinique résonne également dans le mélange de musiques d’origine européenne, africaine et caribéenne. Le quadrille est originaire de la France et les musiques chouval bwa, bèlè, biguine et zouk ont des racines afro-caribéennes.